Mes prévisions se révèleront exactes, mais la simple Coculine suffira a enrayer tout débordement.

Au bout de 2 nuits le roulis de l'Arion - c'est la mer qui bouge d'après le Commandant Carlos Pizarro et pas le bateau - nous nous habituerons et serons même bercés par ces mouvements.

Parmi les passagers, certains ont le teint un peu gris jaunâtre qui trahit quelque état nauséeux, ceux qui ont un patch de scopolamine derrière l'oreille ont l'air de zombis.

Mais dans la Marine, il faut croire le dicton « bon rouleur, bon marcheur ».

Arrivée à Pointe à Pitre le dimanche matin. Le ciel est peu engageant et chargé de menaces.

Connaissant assez bien la Guadeloupe nous n'avons pas pris d'excursion pour défaire les valises, visiter le bateau, faire une petite ballade en ville, à pied en direction de la place de la Victoire où est édifiée la Sous Préfecture, repeinte depuis notre précédent passage, découvrir la Maison Schoelcher,

le marché aux fleurs presque déserté à cette heure,si ce n'est par la Super Mamie aussi colorée que ses bouquets.

En bas de la place de la Victoire le petit marché de la darse, ou seules restent 2 ou 3 vendeuses, ne retient pas plus notre attention que le bouc attaché, là, au bord de l'eau.

L'après midi la ballade en petit train nous montrera une ville désertée : les gens sont à la plage ou à la campagne. Décevante car sale, nous la quitterons sans regret ce soir.

Le diner sera suivi d'un excellent spectacle donné par une troupe Guadeloupéenne de danses et de chants traditionnels Antillais,

Appareillage après dîner à bord pour Ste Lucie située à 134 milles plus au Sud.

Repassage du Canal des Saintes toujours égal à lui même, ça tape, idem entre la Dominique et la Martinique et resucette entre la Martinique et Ste Lucie, notre couple d'amis logé au pont réception a un sommeil rythmé par le choc des paquets de mer sur la coque.

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clip vidéo danses et chants traditionnels antillais